Je cherche un sens à ma vie.
Comme chaque personne sur terre, c’est normal. No stress. Prenez une pièce. Pile : Nord ; Face : Sud. Faites pareil avec l’Ouest et l’Est. Voilà la direction à prendre. Bon voyage !
Quel est l’essentiel à mettre dans un sac ?
Une gourde, un couteau, un poncho, une corde, du feu.
Je ne parle pas bien la langue du pays, est-ce grave ?
Du tout. Au contraire, c’est normal et dépaysant. Toutefois, maitriser un minimum d’espagnol ou d’anglais simplifie le voyage. Ne serait-ce que pour rendre l’échange plus interactif.
Je n’ai que deux semaines de libres, est-ce suffisant pour du Backpacking ?
Bien sûr. Même si l’objectif est de voyager sur de longues périodes, il n’y a pas de minima. Au contraire. un week-end aux alentours de votre village peut être tout aussi dépaysant que deux semaines en Écosse, si ce n’est plus. Il suffit de saisir un sac à dos et de voir ce que la vie nous réserve.
Je n’ai jamais fait de bivouac et souhaiterais m’essayer au Backpacking, est-ce un problème ?
Au contraire ! Par contre je conseille fortement de bivouaquer au moins une fois dans la vie. Car comprenez bien que lorsque l’art du bivouac est maitrisé, vous dormez n’importe où et sans dépendre de personne. Et ça, ça n’a pas de prix.
Je ne suis pas très résistant, et j’aimerais m’offrir des challenges, telle l’escalade d’une montagne.
Mais vas-y ! C’est génial d’escalader une montagne ! Nous l’avons d’ailleurs fait avec des gens qui ne voulaient pas le faire au départ… et qui pourtant ont crapahuté sans se plaindre, pour au final s’extasier face à leur exploit. C’est mental, vraiment. Et rien que le fait de vouloir « t’offrir » ce challenge est la preuve que tu en as les capacités. Par contre évites de commencer par l’Himalaya…
J’approche de la cinquantaine et souhaiterais faire un voyage en mode « Backpacker », est-ce raisonnable ?
Mais oui ! En Australie, le père de Lili nous a rejoint pour un road trip d’un mois. C’était l’éclate ! Un type fabuleux qui démontre qu’il n’y a pas d’âge pour voyager ! Au contraire. Sa maturité et son expérience font de lui un compagnon de voyage idéal. Toujours le premier à avoir des idées folles, à étudier la carte, à s’assurer du terrain sur lequel nous allons dormir... Des détails qui font la différence et que l’expérience simplifie.
Je suis de nature dépensier, est-ce un problème ?
Plutôt, oui. L’art du Backpacking a tendance à fonctionner lorsqu’on maitrise ses dépenses. Certains gagnent très bien leur vie mais j’oserais dire que, globalement, le monde des Backpackers est un univers à petits budgets où la débrouille et les petits boulots vont de pairs avec une certaine sobriété.
J’aimerais partir en Working Holiday, mais il me reste encore deux ans d’études…
L’un n’empêche pas l’autre. Un ami a obtenu son Master en droit alors même que nous cueillons des mangues ensemble en Australie. D’autres en profite pour passer un certificat de langue, une équivalence ou carrément changer de voie sur place. Peut importe, tant que cela te plait et que tu arrives à gérer ces challenges.
Je rêve de réaliser un tour du monde, mais je n’ai pas de tunes…
Ahahahaha ! Comme beaucoup crois-moi, sinon on croiserait plus souvent des tour-du-mondistes ! Plus sérieusement, il suffit de travailler pour mettre de côté, même si ce n’est pas l’aspect le plus plaisant du rêve. Beaucoup l’ont fait avec moins de 3000 euros, l’équivalent de 250euros/mois. Et ce n’est qu’un exemple, allez voir les blogs ou vidéos de certains, on a l’impression qu’ils voyagent gratos.